RPS et gestion des situations de crise

Les situations à l’origine des risques psychosociaux sont multiples, complexes et parfois difficiles par les enjeux qu’elles portent. ACTEA vous accompagne par une méthodologie et un accompagnement approuvés.

Comportements indésirables au travail

 

Diagnostic – Etude RPS

Intégrer les RPS au Document unique

Situations conflictuelles, menaces, insultes, rapports sociaux dégradés, délétères, management inadapté, comportement déplacé, la tentation juridique est forte.
Il est cependant nécessaire de comprendre pourquoi ces comportements inadaptés au travail ont pu s’exprimer afin de prévenir leur reproduction.
Vos indicateurs RH s’emballent ? Vos collègues viennent
se confier à vous sur leur condition de travail ?
Un diagnostic RPS est un moyen de mesurer l’état de santé de votre équipe.
Comme les autres risques professionnels, les risques psychosociaux doivent être évalués et figurer dans le document unique. 
Nous vous proposons une méthode participative et permettant le transfert de méthodologie !

Les RPS vous intéressent ? Voici quelques réponses aux questions les plus fréquentes.

Les RPS regroupent 3 risques différents :

  • le stress au travail ;
  • les violences internes (tensions, conflits au sein de l’entreprise, manifestés par des agressions verbales et/ou physiques ; harcèlement moral, agissements sexistes, harcèlement sexuel) ;
  • les violences externes (agressions verbales et/ou physiques par le public accueilli, les usagers, les partenaires).

Ces risques surviennent lorsque l’équilibre entre les contraintes liées à l’activité de travail, et les ressources individuelles et collectives pour y faire face, est rompu.

  • Des indicateurs sociaux élevés : absentéisme en hausse dans certaines équipes, turn over, d’arrêts maladie…
  • Des agissements inappropriés entre les employés et/ou les clients : conflits, agressivité, comportements inadaptés…
  • Des projets à venir entrainant des modifications des conditions de travail des salariés (déménagement, nouveaux outils, externalisation…)
  • Une organisation du travail remise en cause par les salariés qui parlent de “surcharge “, “surmenage”, qui disent “ne pas s’en sortir”, “être noyés”, “sous l’eau”…
  • Des comportements non habituels de la part des salariés : irritation, isolement, renfermement sur soi ; augmentation des addictions, départs tardifs…

Ces situations indiquent qu’il est nécessaire d’agir.

Plusieurs niveaux d’actions sont nécessaires.

  1. Intégrer les RPS au DUERP. Comme les autres risques professionnels, les risques psychosociaux doivent faire l’objet d’un recensement et d’une évaluation annuelle, a minima.
  2. Suivre des indicateurs organisationnels, RH et sociaux. Absentéisme, rotation du personnel, nombre de réunion extra du CSE/ de la C2SCT, nombre de retour client, augmentation des accidents du travail, inaptitude, reclassement, etc.
  3. Déployer un plan de prévention à partir des facteurs de risques identifiés. Agir à la fois sur l’organisation du travail, le climat social, les moyens techniques et matériels,  les compétences collectives et individuelles.
  4. Mener des enquêtes en cas de situations graves et dégradées (art. 2312-12 du code du travail). Suicide ou tentative de suicide, violence verbale ou destruction de matériel, plainte de harcèlement, etc.
  5. Poser un droit d’alerte (article 2312-59 du code du travail) en cas d’atteinte au droit et à l’intégrité des personnes quant à leur santé physique et mentale.
  6. Recourir au Danger Grave et Imminent (article 4131-2 du code du travail).
  7. Demander le recours à l’expert. Dernière  action possible pour les élus, l’expertise pour risque grave – RPS, doit permettre de comprendre comment et pourquoi les situations à risque se sont installées.

L’évaluation des RPS repose sur une méthode qui vise à identifier et quantifier la présence de sources de risque. Ces sources de risque sont répartis autour de 6 familles :

  1. Les exigences du travail : normes et cadences, cohérence des consignes entre elles, adéquation moyens / objectifs, travail interrompu, vigilance et attention accrue, organisation de la polyvalence.
  2. Les exigences émotionnelles : tensions avec le public, maîtrise des émotions, contact avec la souffrance d’autrui.
  3. Les marges de manœuvre : autonomie temporelle et autonomie procédurale, utilisation et développement des compétences.
  4. Les relations sociales : soutien social des collègues et de l’encadrement, reconnaissance au travail, violence interne.
  5. Les conflits d’éthique : qualité empêchées et travail inutile.
  6. L’insécurité économique : pérennité de l’emploi et conduite du changement.
L’évaluation peut se faire de manière quantitative et/ou qualitative
  1.  Porter la question des RPS à chaque ordre du jour d’une séance C2SCT. Demander à suivre les indicateurs et le plan de prévention. 
  2. Mener des études quantitatives : analyse des données internes, déploiement de questionnaire.
  3. Mener des études qualitatives : observation de l’activité de travail, entretiens collectifs et/ou individuels.
  4. Déployer et suivre un plan d’actions : définir un calendrier en fixant les actions prioritaires, créer des groupes de travail au sein du CSE/de la C2SCT, des indicateurs à piloter, etc.